Présentation de la race :
¤ Origines du Maine Coon :
Une légende raconte que le Maine Coon viendrait du mariage d’un chat sauvage du Maine (Etats-unis) et d’un raton laveur (« Racoon » en anglais, d’où son nom), parce que son pelage et sa queue rappellent cet animal, mais c’est… génétiquement impossible. Plus raisonnablement, il serait né de mariages des chats Angora ramenés du Moyen-Orient par des marins, des chats anglais venus avec les premiers colons dans les cales des bateaux, des chats scandinaves qui ont suivi les vikings, avec des chats sauvages à poils courts des fermes américaines locales. Le climat rigoureux du Maine, au nord-est des Etats-Unis, a façonné ce grand chat robuste, et sa fourrure s’est adaptée, devenant dense et quasiment imperméable. Vers 1860 Les fermiers du Maine ont présenté leurs chats aux comices agricoles, ils ont beaucoup plu aux américains. On peut dire que c’est la plus ancienne race naturelle américaine. Mais très vite elle a été détrônée par les persans venant d’Angleterre, qui semblaient plus exotiques. Puis le Maine Coon est revenu sur les podiums à la création du premier club de race, il a été reconnu en 1976 par le CFA, le plus grand club félin américain, puis vers 1980 par la FIFé, autre fédération. En 1981 il a été introduit en Europe et en France, mais en étant encore rare. Et récemment (en 2011) il a connu une belle ascension puisqu’il a même détrôné le persan dans le cœur des français.
¤ Standart de la race :
C’est le plus grand chat domestique. Le mâle fait en moyenne entre 6 et 10 kg, et la femelle, même si elle est un peu plus « petite », fait entre 4 et 7 kg (ce qui est déjà le double d’un chat de gouttière). Le Maine Coon est puissant, avec un corps rectangulaire, et une ossature forte. Cependant sa croissance est lente, comme tous les grands chats, puisqu’il met 4 ans à grandir.
Il a une fourrure quasiment imperméable, dense et soyeuse, et mi-longue : la robe est courte sur les épaules et s’allonge graduellement sur le dos et les flancs, en se terminant par une belle queue en panache, qui doit être au moins aussi longue que le corps. Une collerette sous la gorge est aussi souhaitée. Mais comme il y a peu de sous-poils (juste sous les pattes, sous le ventre et aux culottes) il demande juste un entretien hebdomadaire pour le toilettage. Un coup de brosse et un peu de shampoing sec de temps en temps et le tour est joué. Mais je conseille vivement quelques shampoings humides en plus (3 ou 4 dans l’année) car cela améliore beaucoup la qualité du poil, même si on ne fait pas d’expositions, et cela permet de mieux éliminer le poil mort en période de mue et d’avoir la robe moins huileuse. Toutes les couleurs de robe sont acceptées sauf le Chocolat, le Lilas, le Cannelle (Cinnamon) et le Faon (Fawn).
Les pattes sont fortes, avec de grands « pieds » ronds, et on remarque qu’il y a des touffes de poils bien fournies entre les « doigts » quand le chat les écarte.
Sa tête est de taille moyenne, et doit avoir un fort museau, carré, qu’on appelle le « box ». De profil on doit le voir avancer, dessinant une courbe concave, avec un front bombé et un menton fort. Les oreilles sont grandes et placées hautes sur la tête (l’espace entre les deux doit correspondre à la longueur de la base d’une oreille), et les plumets au bout, appelés les « lynx tips » (comme on voit chez le lynx), sont recherchés. L’intérieur est fourni de poils fins. Les yeux sont légèrement ovales, un peu en oblique mais ils doivent paraître ronds quand le chat est sollicité. Ils sont couleur or à vert (doré, jaune, cuivre ou vert, dans toutes les nuances) sauf les blancs qui peuvent les avoir bleus ou vairons. Le nez doit être large et droit. Le nouveau standard américain est en ce moment à la mode, avec une exagération du type : le museau prend une dimension plus importante par rapport au reste de la tête, avec aussi des oreilles plus grandes et verticales, et des yeux plus rapprochés, mais cela ne me plait pas, donc je suis scrupuleusement les critères de la race décrits dans le site du LOOF.
¤ Caractère du Maine Coon :
Souvent le Maine Coon a un air sauvage, qui peut faire peur (ma mère dit souvent de Lizzie qu’elle fait « sa tête qui ne sourit pas »), et pourtant il est la gentillesse personnifiée. Cela ne vient que de son look athlétique d’ancien chat sauvage, car son caractère est à l’opposé, et c’est ce qui intrigue et fascine. C’est un chat très doux, malgré un coté un peu gauche et maladroit parfois parce qu’il ne maîtrise pas toujours son grand corps et sa longue queue, surtout jeune. C’est vrai que parfois il semble brut de décoffrage, notamment lors des câlins dans la nuit où il ne se rend pas toujours compte de son poids quand il nous escalade… Mais que ne ferait-il pas pour un moment de tendresse ! Et il ronronne comme une locomotive, aimant tendre les pattes et écarter les « doigts » quand on le caresse, avec toujours patte de velours.
Il a un caractère extra, s’entend bien avec tout le monde, les autres animaux s’ils ont été présentés jeunes, les enfants,… Il est très attaché à son maître mais n’est pas exclusif. Je dis souvent qu’il est autant dépendant qu’indépendant. Très très curieux, il est toujours à observer tout ce que l’on fait ou touche, en se tenant très droit, les oreilles dressées et les yeux grand ouverts, très arrondis, car tout l’intéresse. Donc il nous garde toujours dans son champ visuel, mais sans avoir forcément le besoin d’être constamment collé à nous.
C’est aussi un chat qui parle beaucoup. Il ne miaule pas du tout de manière stridente mais il « roucoule », faisant des « Vrr… Vrr… » très souvent, avec diverses intonations. Parfois on a droit à de grandes conversations. Et encore plus la mère Maine Coon avec ses petits, qui eux crient souvent pour l’appeler. Que ne feraient-ils pas pour téter !
Le Maine Coon est aussi très joueur, toute sa vie, et ça dépasse souvent le « quart d’heure de folie ». Jouer pendant deux ou trois heures le matin, après avoir passé la nuit à dormir, est monnaie courante ! Il adore prendre ses jouets (balles, souris,… surtout si ça fait du bruit), nos crayons, les balles en papier, les bouchons… dans sa gueule et les promener partout, en les mettant dans des endroits difficilement accessibles. Et il attrape tout avec ses pattes comme si c’étaient des mains. Mieux vaut bien ranger chez soi…
Moins amusant (à mon goût), il a une passion pour l’eau. Son attirance est une particularité de la race. Il adore gratter, tirer la gamelle d’eau avec sa patte, à croire qu’il se croit encore au Maine, quand il devait casser la glace l’hiver pour pouvoir boire… Et il se régale à taper sur l’eau avec les « doigts » bien écartés, en vidant une bonne partie de la gamelle avant de boire. Pour la litière c’est un peu pareil car il gratte beaucoup. On croirait voir un taureau au centre d’une arène. Je conseille vivement une litière fermée !
Mais à part cela, c’est un chat facile à vivre et avec qui chaque personne de la famille tissera des liens personnalisés. Et on a droit à des moments de répits quand il dort, haut perché, souvent au bord de l’arbre à chat avec les pattes dans le vide. Et contrairement à ce qu’on croit, malgré son gabarit imposant, le Maine Coon est parfaitement adapté à la vie en appartement si toutefois il y a été habitué dès son plus jeune âge, et s’il a des endroits où grimper. Et si le jardin n’est pas sécurisé il s’habitue facilement au harnais et peut être promené en laisse. En fait c’est un chat qui s’adapte naturellement à son environnement, du moment qu’il est entouré de ceux qu’il aime !
Une légende raconte que le Maine Coon viendrait du mariage d’un chat sauvage du Maine (Etats-unis) et d’un raton laveur (« Racoon » en anglais, d’où son nom), parce que son pelage et sa queue rappellent cet animal, mais c’est… génétiquement impossible. Plus raisonnablement, il serait né de mariages des chats Angora ramenés du Moyen-Orient par des marins, des chats anglais venus avec les premiers colons dans les cales des bateaux, des chats scandinaves qui ont suivi les vikings, avec des chats sauvages à poils courts des fermes américaines locales. Le climat rigoureux du Maine, au nord-est des Etats-Unis, a façonné ce grand chat robuste, et sa fourrure s’est adaptée, devenant dense et quasiment imperméable. Vers 1860 Les fermiers du Maine ont présenté leurs chats aux comices agricoles, ils ont beaucoup plu aux américains. On peut dire que c’est la plus ancienne race naturelle américaine. Mais très vite elle a été détrônée par les persans venant d’Angleterre, qui semblaient plus exotiques. Puis le Maine Coon est revenu sur les podiums à la création du premier club de race, il a été reconnu en 1976 par le CFA, le plus grand club félin américain, puis vers 1980 par la FIFé, autre fédération. En 1981 il a été introduit en Europe et en France, mais en étant encore rare. Et récemment (en 2011) il a connu une belle ascension puisqu’il a même détrôné le persan dans le cœur des français.
¤ Standart de la race :
C’est le plus grand chat domestique. Le mâle fait en moyenne entre 6 et 10 kg, et la femelle, même si elle est un peu plus « petite », fait entre 4 et 7 kg (ce qui est déjà le double d’un chat de gouttière). Le Maine Coon est puissant, avec un corps rectangulaire, et une ossature forte. Cependant sa croissance est lente, comme tous les grands chats, puisqu’il met 4 ans à grandir.
Il a une fourrure quasiment imperméable, dense et soyeuse, et mi-longue : la robe est courte sur les épaules et s’allonge graduellement sur le dos et les flancs, en se terminant par une belle queue en panache, qui doit être au moins aussi longue que le corps. Une collerette sous la gorge est aussi souhaitée. Mais comme il y a peu de sous-poils (juste sous les pattes, sous le ventre et aux culottes) il demande juste un entretien hebdomadaire pour le toilettage. Un coup de brosse et un peu de shampoing sec de temps en temps et le tour est joué. Mais je conseille vivement quelques shampoings humides en plus (3 ou 4 dans l’année) car cela améliore beaucoup la qualité du poil, même si on ne fait pas d’expositions, et cela permet de mieux éliminer le poil mort en période de mue et d’avoir la robe moins huileuse. Toutes les couleurs de robe sont acceptées sauf le Chocolat, le Lilas, le Cannelle (Cinnamon) et le Faon (Fawn).
Les pattes sont fortes, avec de grands « pieds » ronds, et on remarque qu’il y a des touffes de poils bien fournies entre les « doigts » quand le chat les écarte.
Sa tête est de taille moyenne, et doit avoir un fort museau, carré, qu’on appelle le « box ». De profil on doit le voir avancer, dessinant une courbe concave, avec un front bombé et un menton fort. Les oreilles sont grandes et placées hautes sur la tête (l’espace entre les deux doit correspondre à la longueur de la base d’une oreille), et les plumets au bout, appelés les « lynx tips » (comme on voit chez le lynx), sont recherchés. L’intérieur est fourni de poils fins. Les yeux sont légèrement ovales, un peu en oblique mais ils doivent paraître ronds quand le chat est sollicité. Ils sont couleur or à vert (doré, jaune, cuivre ou vert, dans toutes les nuances) sauf les blancs qui peuvent les avoir bleus ou vairons. Le nez doit être large et droit. Le nouveau standard américain est en ce moment à la mode, avec une exagération du type : le museau prend une dimension plus importante par rapport au reste de la tête, avec aussi des oreilles plus grandes et verticales, et des yeux plus rapprochés, mais cela ne me plait pas, donc je suis scrupuleusement les critères de la race décrits dans le site du LOOF.
¤ Caractère du Maine Coon :
Souvent le Maine Coon a un air sauvage, qui peut faire peur (ma mère dit souvent de Lizzie qu’elle fait « sa tête qui ne sourit pas »), et pourtant il est la gentillesse personnifiée. Cela ne vient que de son look athlétique d’ancien chat sauvage, car son caractère est à l’opposé, et c’est ce qui intrigue et fascine. C’est un chat très doux, malgré un coté un peu gauche et maladroit parfois parce qu’il ne maîtrise pas toujours son grand corps et sa longue queue, surtout jeune. C’est vrai que parfois il semble brut de décoffrage, notamment lors des câlins dans la nuit où il ne se rend pas toujours compte de son poids quand il nous escalade… Mais que ne ferait-il pas pour un moment de tendresse ! Et il ronronne comme une locomotive, aimant tendre les pattes et écarter les « doigts » quand on le caresse, avec toujours patte de velours.
Il a un caractère extra, s’entend bien avec tout le monde, les autres animaux s’ils ont été présentés jeunes, les enfants,… Il est très attaché à son maître mais n’est pas exclusif. Je dis souvent qu’il est autant dépendant qu’indépendant. Très très curieux, il est toujours à observer tout ce que l’on fait ou touche, en se tenant très droit, les oreilles dressées et les yeux grand ouverts, très arrondis, car tout l’intéresse. Donc il nous garde toujours dans son champ visuel, mais sans avoir forcément le besoin d’être constamment collé à nous.
C’est aussi un chat qui parle beaucoup. Il ne miaule pas du tout de manière stridente mais il « roucoule », faisant des « Vrr… Vrr… » très souvent, avec diverses intonations. Parfois on a droit à de grandes conversations. Et encore plus la mère Maine Coon avec ses petits, qui eux crient souvent pour l’appeler. Que ne feraient-ils pas pour téter !
Le Maine Coon est aussi très joueur, toute sa vie, et ça dépasse souvent le « quart d’heure de folie ». Jouer pendant deux ou trois heures le matin, après avoir passé la nuit à dormir, est monnaie courante ! Il adore prendre ses jouets (balles, souris,… surtout si ça fait du bruit), nos crayons, les balles en papier, les bouchons… dans sa gueule et les promener partout, en les mettant dans des endroits difficilement accessibles. Et il attrape tout avec ses pattes comme si c’étaient des mains. Mieux vaut bien ranger chez soi…
Moins amusant (à mon goût), il a une passion pour l’eau. Son attirance est une particularité de la race. Il adore gratter, tirer la gamelle d’eau avec sa patte, à croire qu’il se croit encore au Maine, quand il devait casser la glace l’hiver pour pouvoir boire… Et il se régale à taper sur l’eau avec les « doigts » bien écartés, en vidant une bonne partie de la gamelle avant de boire. Pour la litière c’est un peu pareil car il gratte beaucoup. On croirait voir un taureau au centre d’une arène. Je conseille vivement une litière fermée !
Mais à part cela, c’est un chat facile à vivre et avec qui chaque personne de la famille tissera des liens personnalisés. Et on a droit à des moments de répits quand il dort, haut perché, souvent au bord de l’arbre à chat avec les pattes dans le vide. Et contrairement à ce qu’on croit, malgré son gabarit imposant, le Maine Coon est parfaitement adapté à la vie en appartement si toutefois il y a été habitué dès son plus jeune âge, et s’il a des endroits où grimper. Et si le jardin n’est pas sécurisé il s’habitue facilement au harnais et peut être promené en laisse. En fait c’est un chat qui s’adapte naturellement à son environnement, du moment qu’il est entouré de ceux qu’il aime !
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